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 Benjamin L. Cohen

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Elow'
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Elow'

→ INSCRIT DEPUIS : 11/10/2006
→ MESSAGES : 382
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→ JOB(S) : RÉDACTEUR EN CHEF DU DAILY TALE ;
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MessageSujet: Benjamin L. Cohen   Benjamin L. Cohen Icon_minitimeMer 3 Juil - 13:07

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MessageSujet: Re: Benjamin L. Cohen   Benjamin L. Cohen Icon_minitimeDim 1 Déc - 21:33

« - Il regarda, sa main et n'aperçut qu'une couleur. Une couleur qui hante et transperce, tout comme elle brule les yeux avec son rire diabolique. Une couleur qui est celle du sang. Sang qui prenait un malin plaisir à descendre le long de son bras comme une malédiction. » (2006) Une nuit terrifiante s'est emparé de ma vie en une fraction de seconde. Une nuit où je fus changé à jamais. Quand je me suis réveillé ce jour-là, à l'hôpital, on m'expliqua que l'on m'avait retrouvé chez ma mère, les poignets ouverts et le corps de celle-ci et celui de ma soeur à côté. Deux meurtres et un suicide ne pouvait signifier qu'une chose : j'étais coupable. C'était ce que pensait les journaux de Mumbai, la police aussi... mais voyez-vous je ne pouvais pas donner de réponse puisque ma mémoire ne contenait absolument rien. J'étais Imran Singh, le fils du grand réalisateur et producteur Vikram Jai Singh. Et j'étais voué à un passé vide et sans souvenir. C'est l'argent de mon père qui étouffa l'affaire. Il me raconta que j'étais un psychiatre, diplômé d'Oxford. Où plutôt doublement diplômé. Que j'étais un fils respecté, bon et gentil. Que lui et moi avions toujours été proches. Je ne pouvais pas le contredire, mais rien ne me prouver que c'était vrai. Après tout, un mois après l'accident il s'était envolé pour un tournage me laissant à mon triste sort. Alors, étions-nous vraiment proche ?

Je passais le plus clair de mon temps à chercher qui j'étais. Je voulais de vraies réponses. La villa familiale me procura quelques idées, sans pour autant tout me révéler. J'étais un excellent pianiste, mais j'avais fait médecine. Ma soeur et moi étions très proches, vu les photos de notre enfance. Ma mère semblait être une femme formidable, elle avait gardé tellement de choses... Plus je restais ici, plus je commençais à haïr ma situation. Je commençais à haïr le fait de ne pas me souvenir de quoi que ce soit. Je n'avais plus d'espoir. Le plus énervant était mon cerveau, capable d'analyser sans faille les gens autours de moi. Frustrant. Pour survivre, il faut s'adapter. C'est ce que j'avais alors décidé. Je m'étais alors installé à Delhi, pour retrouver un semblant de vie quand cette femme apparus devant moi. J'avais changé de nom, il était donc impossible pour elle de se retrouver en face de celui qui lui avait brisé le coeur... mais ce fut le cas. Je ne savais pas quoi dire, mais elle me toucha. Elle était liée à ce passé que je ne voulais plus connaitre. Malgré toutes mes envies de m'enfuir au loin de peur de découvrir des choses que je n'aimerais pas, je ne pouvais penser à autre chose qu'à elle. Plus que de vouloir savoir si j'avais réellement tué ma propre famille, je voulais savoir si je l'avais réellement aimé. Je ne voulais pas de réponse pour moi, mais pour elle. Ce fut une obsession. Aujourd'hui je me dis qu'elle était une flamme qui avait réussi à faire fondre mon coeur glacé. Son sourire contagieux dégageait un sortilège qui m'avait envoûté. Je ne pouvais pas la laisser. Pas une deuxième fois. Peu importe ce que j'avais pu faire, peu importe ce que j'avais pu ressentir... mais j'étais destiné à me faire pardonner.

Au fil des mois, je ne me préoccupais plus de qui j'étais. A quoi bon ? Puisque de nouveau sentiment plus fort était né ? Je me fichais de l'homme bon qu'on prétendait que j'étais, je me fichais d'être devenu l'inverse. Tout ce qui avait de l'importance c'était que quelque chose était né : l'amour. Et l'amour m'aveugla sans que je ne le sache. Je ne fis pas attention à ce qui m'entoura. Depuis mon arrivée à Delhi, j'avais pris cette mauvaise habitude de combler ce vide au fond de moi avec l'ivresse folle que procure la boisson. Qu'elle est belle la vie, quand elle vous montre du doigt vous qui avez décidé de prendre le mauvais chemin. L'amour fit venir la peur. La peur fit venir le doute. Le doute me rappela ma mémoire. Ma mémoire me renvoya à la bouteille et celle-ci me gratifia d'un problème de coeur.


« - Je ne tourne jamais la page, je la brûle. Tout comme j'essaye de brûler cette histoire de ma vie, celle du jour de mon commencement. Celle du sang qui coule. Celle qui est et sera la clef de ma mort. Dieu, s'il existe vraiment, car je n'y crois pas trop, sait à quel point j'aime le toucher d'une plume sur une feuille blanche, net et propre. Je ne demande jamais rien, car je préfère agir et ceux malgré le tort que cela peut causer. Cher lecteur vous qui lissez ses pages que je ne veux plus relire, qu'aujourd'hui, le 13 novembre 2008, je viens de recevoir l'appelle que tout le monde veut éviter. Celui d'un médecin qui est trop nerveux à l'idée de vous avouer que vous allez avoir une mort prochaine. Voilà ce que m'aura coûté ma déprime de ne jamais savoir mon passé, tous ses verres, ses bouteilles... Elles sont bien belles, mais ce sont des diablesses ! Oh oui ! Je savais déjà à propos de mes problèmes, mais je pensais qu'il me restait tout de même encore du temps, beaucoup de temps. Des années sans doute... Maintenant je sais que j'ai besoin d'écrire, pour savoir que Imran Johar ne mourra pas maintenant, qu'il sera toujours là pour vous hanter et ceux malgré que son coeur finisse tôt ou tard par s'arrêter. Comme une horloge qui en a marre de son tic-tac répétitif, j'écrirais pour ne jamais mourir. Que la vie est belle, sans ses mensonges, mais que la mienne est triste sans sa vérité. » (2008) Je fis la plus belle erreur de ma vie ce 13 novembre. J'écrivis une lettre d'adieu, partant au loin. Je ne savais pas si elle m'aimait ou pas, si je lui avais de nouveau brisé le coeur ou pas. Je savais juste que je refusais de mourir devant ses yeux. Je savais juste que je voulais être seul, seul avec moi-même.. cet inconnu. Notre dernière rencontre fut la plus belle, je n'en avais pas besoin de plus pour accueillir la mort les bras ouverts.

« - On meurt parce que la vie ne nous laisse aucune chance d'entrevoir la lumière du passé. Et on vit quand celle-ci pointe de nouveau le bout de son nez. Mais ironiquement, c'est une grosse claque dans la gueule. O ma belle, comme je regrette.  » (2008) New York me ressemblait. J'étais à mon aise. J'attendais, sans rien demander. Mais très vite on arriva à moi comme par nécessité. Le meilleur ami de mon père avait une dette envers moi. C'est ce qu'il m'avoua en me trouvant. Une dette qu'il voulait combler dès maintenant et ce sur la demande de mon père, inquiet. La vie m'offrit un docteur. Je refusais pour ne pas admettre la bêtise de mes actes. Je refusais pour ne pas accepter que j'allais vivre alors qu'elle, elle me penserait mort. Mais mon refus n'était qu'un mot et une crise m'amena à l'hôpital, où ce bon vieux docteur changea ma vie à tout jamais.

Quand mes yeux s'ouvrirent, mon coeur battait.
Mes souvenirs eux, me frappèrent avec tellement de force que je hurlais à   l'aide.

« - Si la coïncidence existe, elle est là pour nous envoyer des jolie roses épineuses à la figure, elles nous griffent, nous transperçent pour nous toucher, tout simplement. Profondément.  » (2009) J'ai du mal à me remettre de l'opération et des brides d'images me hantent comme si mon passé cherchait à reprendre le dessus. Voulant éviter à tout prix de déprimer, à mon retour à Delhi, je suis allé au bar. Premier endroit qui m'est formellement interdit et alors ? Mon père trompé ma mère. Sa superbe maîtresse s'est fait surprendre à la maison et elle a... tué ma mère « par accident » disait-elle ? Mais ma petite soeur est ensuite arrivé. Cette femme, avec ses ongles de prostitués bon marché s'était cachée pour sauver sa peau. Alors que ma soeur tombe à genoux devant ma mère, moi je débarque. Je ne vois qu'une femme de dos, tenant un objet tranchant et ma mère au sol, se vidant de son sang. Je pense forcément que c'est le tueur, alors je prends le vase et... je tue ma propre soeur. Un simple vase et voilà. Un morceau lui rentre dans le cerveau et je me retrouve, moi, face à la vision la plus horrible de ma vie. J'ai toujours été émotionnellement instable. Pas étonnant qu'en quelques minutes je décide de mettre fin à mes jours ! La mort n'est pas un plaisir, elle vous torture même quand vous l’infligeais à un autre. Et cette femme, qui s'en va, l'air de rien et qui ne fait rien. Je la vois, partir discrètement alors que je tombe peu à peu et que le sang sort de mes veines... Et mon père ! Mon père qui savait tout et qui... n'a jamais rien fait. Cette horrible femme était même devenue ma belle-mère... Mais tout allait changer. Je me souvenais de tout désormais et ma vengeance allait être... terrible. J'attaquais mon propre père en justice, ainsi que ma belle-maman. Des mois d'acharnement médiatique et de pour-parler en justice. J'étais la victime, mais aussi ma propre défense. Que l'Inde s'enflamma pour l'histoire de ma vie ! Ce fut dur, horrible, torturant et je passais mon temps à écrire pour ne plus jamais oublier la moindre chose... Quand tout se termina, les années avaient filé. Nous étions en 2011. J'avais sorti une autobiographie peu de temps avant la sentence qui condamna le reste de ma famille. « - Bêtise Humaine » trônait en tête des ventes. Un best-seller inattendu venu d'un indien à l'âme blessé. J'avais tellement à raconter.

Et je n'avais rien à perdre.

Depuis un peu plus d'un an maintenant, j'écris un second livre sur les histoires les plus insolites et les plus inexplicables. A partir d'article de journaux du monde entier, je tente de résoudre les énigmes et d'exposer mes recherches tout en y dévoilant les potentiels criminels. Un jeu, au départ, qui m'amusait plus que tout. Du Canada au fin fond du Sri Lanka, j'avais recueilli pas moins d'une centaine d'histoire à faire mourir de peur n'importe qui. J'avais eu un coup de coeur pour la terrible histoire des jumelles Sharma, dont l'une des fillettes s'était suicidée... Difficile à résoudre, à tel point que j'ai dû aller jusqu'en Australie l'été dernier. Le plus énervant cependant, c'était la presse. L'Inde ne comptait pas laisser filer Imran Johar sans en parler dans la presse à scandale. Lorsque mon livre est sortie, en 2011, je me souviens de cette fille qui avait épluché mon livre et mon histoire jusqu'à m'harceler complètement. Aditi... Ameesha, quelque chose comme ça, était persuadé que ma place était en prison, avec mon père. Elle était persuadée que j'étais un danger pour le monde. J'étais devenu sa poule aux oeufs d'or et chaque article sur moi entaché petit à petit ma réputation sans pourtant la détruire. Elle n'était pas la seule journaliste à être aussi bornés. Les gens pouvaient avoir une image de moi, je m'en fichais... mais je détestais qu'on touche à ma réputation. Heureusement, aujourd'hui les gens m'harcelaient moins. On se fichait pas mal de qui j'étais.

Je n'ai jamais revu l'ange qui avait marqué ma vie. J'avais fui l'Inde peu de temps après la sortie de mon livre. Je n'avais plus de chez moi et les dernières années de ma vie avaient été gâchées. C'était du gâchis. Il valait mieux pour moi ne pas gâcher les prochaines... Le reste de mon passé me reviens parfois, comme des éclairs furtifs. Mais je ne serais jamais plus le même. Je le sais. Aujourd'hui, plus qu'autres fois, j'étais perdu. A la croisé de personnalités dont je ne comprenais plus le sens. J'avais un problème et aucun psychiatre ne pouvait réellement m'aider. Personne ne pouvais m'aider. J'étais psychiatre. C'était ce que je faisais pour gagner ma vie. C'était la seule chose qui avait été constante. Mais quand je ne travaille pas je joue. C'était quelque chose qui m'avait échappé avec la perte de ma mémoire, mais en revenant cette passion cachée du piano m'était revenue. Ma mère m'avait encouragé, j'avais gagné des concours et j'avais été extrêmement doué pour mon jeune âge... Dire que j'avais oublié à quel point j'aimais ça.

A 34 ans j'étais un homme distingué, aimable avec ses patient et odieux avec le reste du monde. Il y a des choses qui se sont produites que je ne peux exprimer à voix haute. Huntington avait été l'idéal pour m'éloigner de l'Inde, mais le mariage de ma bien-aimé ne passa pas dans l'oreille d'un sourd. Entendre que mon père était mort dans sa cellule ne réchauffa pas mon coeur et toute la haine que j'éprouve pour moi et le monde ne cessait de me tourmenté. Peut-être que c'était pour ça que mon métier me plaisait temps. Si je ne peux réparer ma folie, autant aidé les autres à ne pas vivre la même chose que moi. J'étais le chef du département de psychiatrie de l'hôpital St-John depuis un peu moins d'un an maintenant et ma réputation n'était pas un mensonge sur un papier.

Il y a tant de choses que je regrette et rien que je ne puisse faire pour arranger ça.


caractère : Il est odieux. C'est plus fort que lui et ce n'est pas une façon de se cacher derrière un mur. Il est honnête, mais odieux. Il n'est pas très amical, il est du genre à mal comprendre ce qu'est l'amitié et à ne pas vraiment voir l'intérêt d'un tel lien. Il a du mal à regarder les gens dans les yeux et même s'il rit, ce n'est jamais réel. Il ne pense qu'à travailler, à écrire, à rester dans son monde et à parfois à faire chier les gens qui sont idiots et insignifiant à ses yeux. Il adore cuisiné, bien qu'il n'ait pas forcément le temps pour. Il est constamment en mouvement, en train de faire quelques choses. Il est très calme, très impassible. C'est dur d'arriver à savoir ce qu'il pense. C'est presque impossible. Il est persuadé qu'il est vivant uniquement par punition, alors il subit la vie plutôt que de la savourer.
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Benjamin L. Cohen

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