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 Aleksey R. St-James

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Elow'
“ lost somewhere in you eyes

Elow'

→ INSCRIT DEPUIS : 11/10/2006
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MessageSujet: Aleksey R. St-James   Aleksey R. St-James Icon_minitimeJeu 28 Mar - 22:37

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JE CROIS QUE CHAQUE HISTOIRES DEVRAIENT COMMENCER PAR 'IL ÉTAIT UNE FOIS' ; MÊME SI AUCUNE D'ENTRES-ELLES N'EST UN CONTE, ON AURA AU MOINS TOUS L'ESPOIR D'ENTENDRE UN JOUR : 'ET ILS VÉCURENT HEUREUX ET EURENT BEAUCOUP D'ENFANT.' ▲ 03 JUILLET 1973 - à Nijni-Novgorod en Russie. « - Il y a des rumeurs qui courent Mr Dostoïevski que cette enfant est le vôtre. Qu'il a votre sang et vos yeux. Comprenez-vous que vous disposez désormais d'un choix. Le nier ou l'accepter. Et si vous choisissez cette seconde option, vous comprendrez bien que nombreux mauvais regards se poseront sur ce bâtard et sur vous. » Il n'est pas impossible que ce nom vous parle. Ce simple nom n'est rien de plus que celui du célèbre écrivain Russe qui en 1861 s'est marié à une veuve qui possédait déjà un enfant. Le nom n'est qu'un héritage qui au fil des années fut données à Aleksey. Sa mère, Rose, était une anglaise pauvre qui avait suivi son frère militaire dans les contrés froides de la Russie. Pour subvenir à leur besoin, elle travaillait en tant que servante dans la maison de Gregor Dostoïevski, dernier héritier de ce nom si célèbre. Mais celui-ci avec le temps ne regarda plus sa femme pour uniquement poser ses yeux sur la douce femme qui nettoyait la bibliothèque et avec le temps un amour passionnel vit le jour. Ils se lançaient des regards, se voyaient en cachette, s'écrivaient des lettres et puis subitement tout s'arrêta quand elle tomba enceinte de lui. Gregor se disait que cela ne changerait rien, que l'enfant né il paierait tout ce dont elle aurait besoin pour l'élever et que personne ne découvrirait qu'il en était le père et pourtant, Rose laissa son dernier souffle s'échapper après l'accouchement, bien trop douloureux pour cette femme de petite constitution. Quand Gregor posa ses yeux sur l'enfant, il compris la peine qu'il ressentait d'avoir perdu l'une des femmes qu'il avait le plus aimé au monde. Il décida de le prendre sous son aile, quitte à supplier son épouse de l'élever. Après tout elle était stérile et jamais ils n'auraient d'enfants. Le premier mensonge de la vie de Aleksey commença ainsi. Il était « l'enfant de la rivière » Celui que Gregor avait trouvé. L'épouse finie par accepter, sous le charme du bébé. Les premières années de l'enfant furent des plus normaux. Il grandissait, il pleurait, il riait, il marchait. Son premier mot fut maman, sous l'étonnement de son père, mais plus le temps passait, plus les rumeurs circulaient. Et puis un jour, alors que Aleksey n'avait que dix ans, sa mère découvrit des lettres dans le tiroir du bureau de son époux. Des lettres écrites il y a plusieurs années à une certaine Rose St-James. Elle tomba sur la chaise quand elle compris que l'enfant n'était autre que le fruit de cette liaison. Elle se sentait alors trahit. La peine était si forte qu'elle s'en voulait d'avoir aimé Aleksey comme son fils. Il était évident qu'elle aimait Gregor, mais elle n'arrivait pas à lui pardonner. Elle ne pourrait jamais le pardonner pour lui avait caché une telle chose. Elle attendit son époux toujours assise sur la chaise, des larmes ayant marquée ses joues. Elle attendait, elle l'attendait lui. Elle ne voulait pas d'excuses, d'explications. Les lettres parlaient d'elle-même. Ce qu'elle voulait vraiment c'était que Aleksey disparaisse de sa vie et ce qui était à la base était de l'amour devenait désormais de la haine. Une lourde et horrible haine qui pouvait pousser celle que Aleksey avait appelé Maman très loin. On entendit alors la grande porte s'ouvrir tard dans la nuit. Gregor était rentré et on l'averti que sa femme l'attendait. Laissant son manteau à l'entrée, il entra perplexe dans son bureau où ses yeux se posèrent immédiatement sur le tas de lettre. Dévalant les escaliers, Aleksey s'était réveillé complètement effrayait sous les images d'un cauchemar. Il cherchait sa mère pour avoir moins peur, mais ne l'avait pas trouvé dans sa chambre. Des bruits en bas l'avaient interpellé. « - Maman ? » il s'arrêta devant la porte à peine ouverte du bureau et aperçu sa mère et son père criait l'un sur l'autre. Mais Aleksey ne rentra pas. Il était bien trop attentif pour faire quoi que ce soit. « - Je ne veux pas de lui. Je ne veux pas le voir. Plus jamais. » Gregor frappa son poing contre la table, n'arrivant pas à faire comprendre à sa femme l'importance que l'enfant avait pour lui. Aleksey surpris alors une autre forme, quelqu'un d'autre était là. Un homme, qui avait un drôle d'accent. « - Je peux augmenter le prix, si c'est nécessaire. » La mère de Aleksey fit un geste, comme pour demander à l'homme de patienter. « - Il faut d'abord que Gregor signe les papiers que Aleksey sera sous votre responsabilité, Mr St-James. » L'homme reprit place. Aleksey recula d'un pas craignant qu'on le remarque. « - Gregor, signe ou je ne réponds plus de moi. Tu sais ce dont je suis capable. » D'une voix brisée, celui-ci répondit : « - Mais pourquoi le vendre ? C'est mon fils. » Aleksey fit un pas de côté pour regarder celle qui considérait comme sa mère s'approchait de son époux. Un doigt pointé vers l'extérieur : « - Il a vécu gratuitement sous ce toit depuis bien trop d'années. Et ce n'est pas ton fils, c'est ton bâtard et j'en ai marre des regards de toutes ces femmes à mon encontre ! La honte que j'ai eue durant toutes ces années mérite quelque compensation et mon cher Gregor, une fois cela fini, J'ordonne qu'on quitte la Russie. Je ne veux plus jamais revoir ce pays, cet enfant et toutes ces personnes immondes... » Le silence retomba alors. Sa mère était-elle vraiment en train de parler de lui ? Allait-elle vraiment vendre son fils ? Puis soudain un bruit. Un stylo plume contre un papier, Gregor s'assit sur son fauteuil, laissant des larmes coulaient alors que l'inconnu du nom de St-James, qui était le frère de la véritable mère d'Aleksey, regardait le papier. Le petit garçon de dix ans, derrière cette énorme porte en bois venait de comprendre que ces parents venaient de le vendre à un inconnu. Cependant, ce qui était sûr, c'était qu'il se sentait terriblement triste. Il y avait quelque chose au fond de lui qui venait de se briser.



DANS CHAQUE VIES, CHAQUE HISTOIRES, IL Y A UN ÉVÈNEMENT QUI CHANGE TOUT. ON A BEAU CONTINUER A SOURIRE APRES, IL Y AURA TOUJOURS DES LARMES POUR REFROIDIR CETTE CHALEUREUSE ILLUSION. ▲ 15 SEPTEMBRE 1987 - Londres, en Angleterre « - Aleksey Rose St-James, chambre 385. Déclaré mentalement instable par l'état le 20 mai 1983. Suite à l'amélioration de votre état, vous êtes désormais déclaré comme libre. » Il n'était pas fou. Il ne l'avait jamais été. Il était juste trop jeune pour comprendre. George, son « père », celui qui avait payé une somme énorme pour se retrouver comme père d'adoption d'Aleksey, traîné celui-ci de pays en pays. Il était en fuite. Le chèque donnait à ceux qu'Aleksey considéraient comme ses parents, était un chèque en bois. La mère d'Aleksey avait envoyé des hommes pour récupérer son argent jusqu'à cette nuit dans un appartement miteux de Londres. « - L'Amérique, l'Amérique c'est bien, non ? Avec ces faux passeports, on peut aller où tu veux Alek'. » Gorge n'était pas un père idéale, il était même souvent absent, ivre ou drogué. Mais il avait un bon fond. Il était gentil et tenter de faire de son mieux pour qu'Aleksey ne manque de rien. Le jeune garçon de onze ans attrapa une nouvelle part de pizza alors que son oncle regardait sur son ordinateur des villes possibles pour leur futur destination, quand soudain la porte s'ouvrit. Deux hommes en costumes noirs pointaient leurs armes sur l'Oncle d'Aleksey. Le bruit de talons de chaussure se fit entendre jusqu'à ce qu'une forme féminine apparus devant la porte. « - M.. Maman ? » La femme leva les yeux aux ciels, avouant d'une voix très ferme et froide : « - Pourquoi personne n'a dit à ce petit bâtard que je n'étais pas sa mère. » elle se tourna alors vers Gorge le regard encore plus froid. « - Mr St-James, cessons donc ce jeu idiot. Je veux l'argent que vous me devez. Mais puisque je ne verrais jamais la couleur de cet argent, il est normal que je reprenne ce que je vous ai vendu. Vous comprendrez que j'en ai rien à faire de ce gosse et que par conséquent sa mort m'est insignifiante. » Elle claqua des doigts avant de se retourner et de partir : « - Tuez l'enfant. » Tout s'enchaîna alors très vite. L'un des types sauta sur George alors que l'autre arrangea son arme avant de le pointer sur Aleksey. Le temps ne semblait pas vouloir s'arrêter. Un premier tir fut envoyé, mais Aleksey courait. Il s'était enfermé dans la petite salle de bain, espérant que cela l'aiderait. Trop petit pour comprendre à quel point sa vie était en danger. Des tirs furent envoyés et la salle de bain vola en éclat, mais le petit garçon resta caché sous le lavabo. Puis soudain, des cris, des bruits, un violent coup contre le mur, de nouveau tire... quand le silence tomba enfin Aleksey, curieux, se demandait si Gorge était encore là. Mais il tomba sur trois corps sans vie. Aleksey avait toujours été un petit garçon timide, sage. Il faisait ce qu'on lui disait, il était toujours très attentif et ne parlait jamais sans qu'il pense que cela soit nécessaire. Il était de faibles constitutions comme sa mère biologique, il avait donc l'habitude de ne pas faire de sport et se concentrer plus sur la musique et la littérature. Il avait un niveau excellent dans chaque matière et parlait parfaitement Russe et Français. Il était d'une honnêteté et d'une gentillesse incroyable ce qui avait étonné George. Mais la vision qui s'était offerte à lui cette nuit-là let mit face à une situation imprévisible. Il ne pouvait plus ni pensée, ni réfléchir. Tout ce sang, ces visages et George. Il savait déjà ce qu'était de perdre quelqu'un de cher, car après tout il avait perdu une première fois ces parents, mais cette fois c'était encore plus dur à saisir, à comprendre. Cette violence, cette adrénaline, cette peur. Sa mère lui faisait peur. On avait ainsi retrouvé le jeune garçon recroqueviller sur lui-même, pleurant et criant à l'incompréhension. Il s'était pourtant calmé quelques jours après, ayant encore plus de mal à parler et à comprendre ce qu'on disait, il allait bien. Mais la femme de Gregor décida d'offrir une généreuse sommes d'argent au psychiatre qui avait récupéré l'enfant pour juger celui-ci mentalement instable et ainsi l'enfermer Ce furent les quatre années les plus lentes de sa vie.Et chaque mois, une femme lui rendait visite. Celle qu’il avait tant aimée comme sa mère lui racontait chaque 1er du mois l’histoire du petit bâtard d’Aleksey. L’histoire de l’être le plus insignifiant du monde. Mais à un moment, elle n’apparaissait plus. Elle avait tout bonnement cessé de venir le voir et quelques mois plus tard, Aleksey put enfin sortir de l’hôpital. Il avait alors 15 ans. Il parlait très peu et très mal l’Anglais. Il pouvait passer des journées entières à écrire sans lever une seule fois les yeux de sa feuille. Il n’avait pas tant changé de l’enfant qu’il avait été. Etant mineur, on le confia à une famille d’accueil qui s’occupa de l’envoyer dans une école privée. Des gens bien les Anderson. Un vieux couple qui n’avait jamais eu d’enfant. Le calme arriva alors enfin dans la vie du jeune garçon, qui un jour réussit à trouver la tombe de sa vraie mère et à y déposer un bouquet de fleur.



PRENDRE LA VIE DE QUELQU'UN, C'EST SE PRENDRE POUR DIEU LUI-MÊME. MAIS LORSQU'ON NE CROIS PAS EN DIEU, QUE PEUT-ON DIRE ALORS ? ▲ 7 JUILLET 1991 à Nijni-Novgorod en Russie. « - L'affaire Dostoïevski peut désormais être classé. Le meurtrier d'Elena Dostoïevski a été arrêté aujourd'hui dans la matinée. Le meurtrier n'étant personne d'autres que son époux, Gregor Dostoïevski qui a avoué son crime en se rendant à la police ce matin. » Il ne l'avait pas tué. Il avait juste décidé de faire ce que tout père ferait pour son enfant. Le protéger. Pour son anniversaire, chaque année, les Anderson offraient à Aleksey un billet d'Avion, afin de se rendre dans son pays natale et de déposer des fleurs sur la tombe de sa mère. De son histoire et de sa naissance il ne savait que les mots que la femme de Gregor lui avait racontés durant quatre années à l'hôpital. Sans l'aide des Anderson, Aleksey avait cherché. Il avait cherché plus sur la famille St-James et son histoire avec Gregor Dostoïevski. Il avait trouvé tout ce dont il avait besoin et s'était ainsi rendu compte à quel point mener l'enquête lui avait plu. Mr Anderson n'hésita pas à l'aider dans ce métier à mi-temps de détective privé. Après tout, même si Aleksey était jeune, il avait comme un don pour ça et très vite Aleksey arrivait à remporter un peu d'argent par-ci et par là. Cette année-là, Aleksey s'était rendu sur la tombe de sa mère, mais quand il jugea qu'il était temps de retourner à son hôtel il le vit alors. Bouquet à la main, debout, grand et le visage fatigué et pris par le temps. Gregor était là. Son père était là. Ils se fixèrent un moment avant que celui-ci, ému de revoir l'enfant qu'il aurait aimé élever et voir grandir, s'avança pour prendre Aleksey dans ses bras. C'était troublant, mais tellement réconfortant. Le jeune garçon n'arrivait pas à dire ce qu'il ressentait à ce moment-là précis, mais une chose était sûre, il en voulait à son père de n'avoir jamais agi comme tel. Il lui en voulait de l'avoir vendu et de l'avoir abandonné comme un objet. « - J'ai crus qu'avec ton oncle, tu vivrais mieux qu'avec moi. Si je n'avais pas signé, Elena m'aurait tout prit, me laissant seul dans la rue avec toi. Je voulais que tu aies plus de chance que ça. » C'était le père qui parlait. Le père qui avait été conforté à un problème et qui avait cherché la meilleure solution. Il conduit Aleksey à l'hôtel où il séjournait. Avec sa femme ils vivaient désormais en Australie, mais il avait prétexté les affaires pour pouvoir s'échapper une semaine ici. Rattraper le temps perdu, c'était sans doute ce qu'ils auraient aimé faire, l'un comme l'autre. Mais Elena était là. Elle l'avait attendu dans sa chambre. Elle avait compris que son excuse était bidon et en voyant Aleksey auprès de son époux, elle fut très en colère, mais aussi plus que paniqué. Son époux n'était pas au courant de ce qu'elle avait fait. Tentative de meurtre, puis son enfermement. Il n'en avait pas la moindre idée, mais Aleksey n'avait surement pas manqué d'en parler. Elle était bloquée et frustré. Elle ne savait pas quoi faire. « - Alors tu as vraiment essayé de le... tuer ? » le mot était si dur à prononcer que le père d'Aleksey en pleurait déjà. Il n'avait jamais cru Elena capable d'aller si loin. Il pensait que l'argent lui avait suffi. « - Ne me regarde pas comme ça ! Tout ça, c'est TA faute. Je n'en reviens pas qu'après toutes ses années tu viennes ici pour voir une tombe alors que JE SUIS LA ! C'est toi que j'aurais dû tuer Gregor, toi et toi seul ! » Elle s'empressa de fouiller dans son sac à main pour en sortir une arme. Répétant qu'elle aurait dû le tuer lui, et seulement lui. Et que de savoir Aleksey mort ne serait qu'un bonus dans sa vie. Le temps qu'elle arrive à tenir correctement l'arme, Aleksey se jeta sur elle. Il ne pouvait pas accepter qu'elle seule décide de l'importance de sa vie ou de celle de son père. Elle avait fait tellement de mal autour d'elle que la haine qu'Aleksey ressentait agissait pour lui. Il sentie alors des oncles lui rentrait dans le cou. Des cris se mélangèrent, son corps tomba au sol sous la sensation horrible d'un ciseau qui lui rentrait dans le bas du ventre. Puis quelque chose qui le tire en arrière, lui qui avait réussi à prendre l'arme des mains d'Elena. Gregor qui se met devant lui dans l'espoir de résonner sa femme qui balança son sac à main à terre, cherchant quelque chose d'autre. Les mots n'avaient aucune force, Gregor ne s'en rendait pas compte alors que le sang d'Aleksey coulait. Un vase sur le visage, les yeux du jeune garçon qui avait du mal à rester ouverte et puis soudain le cerveau qui réalise ce qu'il possède entre les mains. Puis un coup de feu entre deux lentes respirations. Elle perdait enfin la vie, il le voyait dans son regard. Et puis étrangement il y avait quelque de choses de réconfortants dans le son de son corps qui tomba au sol. Il y avait quelque chose de plaisant dans le fait de voir cette horrible femme perdre enfin la vie. Une douce mélodie que sa lente respiration. Puis le vide, comme si les ténèbres étaient là pour le rassurer. A son réveil, une simple boite en carton au chevet de son lit. Des lettres, des tonnes de lettres. Ecrite par sa mère, sa vrai mère. Des photos, des objets et puis une enveloppe différente des autres, accroché au journal d'aujourd'hui. Une phrase, une simple phrase écrite : « - Considère ceci comme la plus belle façon de te dire que je t’aime et que je suis fière que tu sois mon fils. »



LA PAIX, PARFOIS POUR LA TROUVER IL FAUT TOUT SIMPLEMENT SE CACHER DERRIÈRE DES MONTAGNES DE MENSONGES. UNE FOIS EN PAIX, ON N'A PAS BESOIN D'AUTRES CHOSES MÊME SI ON SAIT QUE CELA NE VA PAS DURER. ▲ 11 DECEMBRE 1995 - Manchester, en Angleterre « - Un jour, va falloir sérieusement que tu parles aux nana. Que tu les dragues ou tu fasses quelque chose parce que si tu finis puceau à 30, j'te jure que j'vais te payer une pute dans les prochaines à venir, mon pote. » Détective privé ça paye bien, uniquement quand il y a des clients. Même si Aleksey a parfois aidé la police dans des enquêtes, cela ne l'aide pas à avoir assez d'argent pour subvenir à tous ses besoins. Par conséquent, il travaille aussi à mi-temps en tant que serveur dans le coin. Il aurait aimé faire de grandes études, mais il n'avait pas assez d'argent pour ça et il n'eut pas accès aux bourses malgré son niveau excellent dans chaque matière. C'était toujours l'anglais qui posait problème. Il écrivait très mal en Anglais et parler, c'était autre chose. Quand il écrit, dans son journal ou juste comme ça, il écrit en Russe, sa langue maternelle. Il a une vraie passion pour l'écriture aujourd'hui encore et il rêve secrètement d'un jour publier un livre. Sa vie lui convient tel qu'elle est aujourd'hui, parce qu'il ne parle à personne de qui il est vraiment et de son passé. Il ne peut raconter à personne sa vie dans son intégralité et pour cela le mensonge était de mise. Mensonge. Ce mot était pour lui synonyme d'habitude. Il ne pouvait s'en passer quand la situation ne demandait que ça et il détestait ça. Il détestait mentir et il mentait parfois très mal. Quand les mensonges n'ont pas de réel importances, c'est que derrière les conséquences de la vérité ne sont pas désastreuse. Dans ces moments-là, sa manière de mentir était des plus nulles et il était aisé de se rendre compte qu'il mentait. Mais quand sa vie entière est en jeu, quand sa conscience elle-même est remise en question, alors mentir deviens une force et d'un réconfort étrange. Elle donne le délai nécessaire pour trouver un autre chemin, jusqu'à ce que quelqu'un détruise ce mur épais de mensonges. Le simple fait d'avoir un répit pouvait être nécessaire. Alek, c'est le Russe paumé qui travaille comme serveur, le mec gentil et blagueur qui ne sait pas draguer une femme. Le type au drôle d'accent qui arrive facilement à avoir la confiance des autres. Le mec que les filles aimeraient connaitre, parce que d'apparence il n'a pas le moindre défaut. Mais tout ceci, tout ceci n'existerait pas si les gens savaient ce que sa vie a été. A 22 ans, Alek était loin d'avoir une vie rêvée, mais il avait une vie simple. Il préférait galérer pour payer la facture d'électricité plutôt que de piocher dans l'héritage qu'il avait récupéré de son père biologique. Il préférait passer des journées entières au cinéma, plutôt que d'aller prendre un billet d'avion et de partir à l'aventure on-ne-sait-où. Il est toujours très raisonnable, très simple. Il y a aussi quelque chose d'autre qui le caractérise. La passion. L'amour. Il rêve un jour de connaitre cette chose que sa mère écrivait dans ses lettres. Ce sentiment pur, fort et si beau. Cela explique sans doute pourquoi il ne sort pas avec n'importe qui et pourquoi ses amis le croient encore vierge. Il faut aussi savoir que si beaucoup offre leurs confiances avec facilité, ce n'est pas le cas d'Alek. Il y a des choses dans son comportement qui sont dû uniquement à des choses qui un jour l'on traumatisés. Sa peur des endroits clos, du sang. Ses crises de paniques et d'angoisses face à la violence. Alek a beau être simple d'apparence, au fond il est bien plus complexe que ça. Il réfléchit beaucoup avant de prendre une décision.





JE CROYAIS AVOIR TROUVÉ CE BONHEUR QU'ON TROUVE TOUS UN JOUR. JE CROIS BIEN AVOIR CLIGNÉ LES YEUX UNE FOIS AVANT QUE TOUT DISPARAISSE SI VITE. ▲ 25 FÉVRIER 2009 - à Balltimore, Etat-Unis. « - Je ne sais pas par quoi commencer. J'attendais tellement ce jour je... Je l'ai toujours su, que c'était toi. Toi et personne d'autre. C'était comme si je t'avais attendu toute ma vie et tu n'imagines pas à quel point j'ai hâte de commencer à respirer chaque seconde à tes côtés. J'ai toujours rêvé de ce moment-là, je l'admets j'suis un peu vieux-jeu dans mon genre, mais... Si tu savais comme je t'aime. Alors, Elizabeth Maria Scott, je te prends toi pour épouse, je te promes de toujours être à tes côtés, dans chaque rire, dans chaque pleure. Jusqu'à ce que mon coeur cesse de bâttre. » Il l'avait sur à la minute où ils avaient partagé son manteau lors de cette lourde pluie d'hiver. Elle était la bonne, celle qu'il avait tant cherchée. Alek était loin de l'Angleterre maintenant, il vivait aux Etats-Unis, plus précisément à Boston dans une petite ville. Mais ce n'était pas vraiment comme si il vivait vraiment là. En réalité, c'était son repère quand il ne travaillait pas. L'agence des renseignements américaines avait profité de le croiser lors d'une visite à New York pour le recruter. Alek avait alors 25 ans quand la CIA avait pris contact avec lui. Le MI-6 était alors intervenu pour proposer une meilleure offre. Le Royaume-Uni ne voulais pas perdre un agent tel qu'Alek, qui avait de nombreuse fois aidé la police anglaise durant de grosses affaires. Mais Alek refusa. Il refusa l'offre proposée par le MI-6 et aussi celui de la CIA pour suivre une brune au tempérament de feu. Il allait rejoindre le FBI. C'était un hasard, si ce soir-là elle s'était retrouvée à ce bar irlandais et qu'il avait tenté de la draguer. Ils avaient bis rit et surtout bien bu. En sortant de l'endroit, la pluie avait alors commençé. Traversant la route, il avait attrapée sa main pour qu'elle évite de se faire écraser. Elle s'était retrouvée contre lui et un long regard avait suivi. Il avait alors retiré son manteau pour le déposer sur leur tête, afin de moins sentir la pluie sur leurs peaux. Ils étaient restés ainsi le temps d'un baiser avant qu'elle ne décide de le faire danser sous la pluie.

Il ne savait pas qu'elle était du FBI et elle, ne savait pas ses antécédents. Il était en vacance, c'est tout. Ils passaient du temps ensemble, mais très vite il comprit qu'elle lui cachait quelque chose. Usant de ses facultés de détective, il l'avait surpris en course poursuite contre un potentiel terroriste. Homme qu'il avait mis à terre avant que celui-ci ne tire de nouveau sur la jeune femme. C'est alors qu'elle lui avoua tout et qu'Alek pris part à l'organisation, offrant son aide. Il dût passer par de nombreuses épreuves, parce qu'il était Russe de base. Qu'il pouvait être un espion. Mais quand tout fut arrangé, Alek fut l'un des meilleurs de sa génération. Il passa par la même formation que tous les membres du FBI. Avec celle qui, peu de temps plus tard, était devenu sa femme, ils étaient l'un des duos les plus redoutés. C'est sans doute ça qui expliqua pourquoi tout se termina si mal. On ne fait pas ce genre de métier sans en payer les conséquences. Le FBI travaille en partie sur l'anti-terrorisme, le contre-espionnage, le crime-informatique et la médecine légale. Alek avait voyagé, son anglais s'était amélioré, il avait pris des de défenses qui lui avaient souvent très utile. Il ne rate jamais une cible et surtout, il ne laissait jamais de traces. Sa femme lui avait appris beaucoup durant sa carrière en tant qu'agent.

Il n'y avait qu'une chose de constante dans sa vie : Tous les ans, il continuait de rendre visite à la tombe de sa mère. En 2009, alors qu'il avait 36 ans, il apprit que son père était mort en prison, suite à un arrêt cardiaque. Il entreprit donc un voyage jusqu'en Russie et quand il fut de retour, il apprit que c'était sa femme qui était morte lors d'une mission. En moins d'une semaine, il avait perdu son père et sa femme. Il était, anéanti. Le FBI a alors jugé qu'il n'était plus en état d'exercer et voilà comment Alek se retrouva à la retraite, rétrogradé à un vulgaire bureau.

Il n'accepta pas ça. Il ne supportait pas être inutile.




LES CHOSES NE SE TERMINENT JAMAIS. EN RÉALITÉ ELLE POURSUIVE LEUR CHEMIN JUSQU’À NOUS TUER PAR CULPABILITÉ. LA MORT ELLE MÊME N'EST RIEN D'AUTRES SI ÉTERNELLE. ▲ 15 NOVEMBRE 2012, à Huntington Beach, USA « Nous savons que c'était difficile pour vous, mais si vous nous voulons mettre un terme à ses massacres vite, alors vous êtes celui à qui nous devons nous adresser, Agent St-James. » Huntington Beach. Voilà quelques années maintenant qu'il était là. Pour pas dire un peu plus de trois ans. Il vivait dans une petite maison à Orange Avenue. Un endroit paisible et très familial. Il avait gardé beaucoup de souvenirs chez lui de son ancienne vie. Maintenant, c'était juste Alek. Ici, on le connaissait comme le gérant de la plus grande boite de nuit de la ville : Le Diamond's. Un endroit qu'il avait acheté et surtout un endroit où il se perdait complètement. Il avait eu beaucoup de mal à se remettre de la mort de sa femme et de son père, il avait encore plus de mal à retrouver une vie « normal. » Il s'était pourtant habitué à un quotidien. Il avait un job, une maison, des amis... ça le rendait presque nostalgique du temps où il vivait à Manchester. La bonne époque où il n'était qu'un serveur qui rêvait d'écrire un livre.

Jusqu'à cette nuit. Il vivait la nuit, dormais 3 à 4 heures et s'occupaient la journée. Il était constamment en décalage, c'était habituel. Aller savoir pourquoi il ne vivait pas dans un cartier plus sécurisé. Il devait aimer les alentours. Un endroit calme, proche de la ville, familiale. Ça devait aussi lui rappeler à quel point il aurait aimé avoir ça, lui aussi. Deux hommes l'attendaient chez lui. Un des hommes qu'il avait réussi à attraper venait de s'échapper. Un homme qu'il avait attrapé avec sa femme. Personne ne le connaissait mieux que lui. Alek avait donc repris son rôle d'agent pour une mission qui fut une réussite malgré quelque péripétie. Bien que dépassant l'âge d'un agent du FBI, Alek se retrouva comme une exception. Normalement, tout agent se retrouve à la retraite autour de ses 37 ans. Afin d'avoir une vie, une vrai vie après un tel travail ! Mais Alek n'était pas comme les autres. Il avait le droit de refuser, mais ce ne fut pas le cas. Il était de nouveau dans l'équipe. Maintenant, son métier de gérant était une superbe couverture. Il n'était désigné que lors des missions qui nécessités ses capacités, alors de temps à autres, bien que ça soit rare, il disparaissait prétextant des vacances à la mer. Sinon, il était en charge de nouveaux qu'il formait. Son emploi du temps se retrouvait parfois chargé, mais au moins il ne pensait pas à tout ce qu'il n'avait pas.

Car de toute façon, il n'y avait personne.




MA VIE EST UN RECUEIL, JE NE FAIT QU'ASSEMBLER LES POÈMES DE MON EXISTENCE. ET UN JOUR JE BRÛLERAIS CHACUN DE MES MOTS POUR QUE MON HISTOIRE NE SOIT QU'UN LÉGER MURMURE DANS L'AIR. ▲ Extrait du petit carnet d'Aleksy Rose St-James, cacher dans son sac et parfois dans la poche arrière de son jean. Objet qui ne le quitte jamais, mais qui parfois change au fil du temps. Le marque-page est une photo de sa mère et de son père. Ses vrais parent. Il n'écrit jamais devant des amis. Ce sont les moments qu'il préfère faire seul dans la journée. « Comme émerveillé par la beauté qui m'entourait, je ne me rendais pas compte que le monde qui m'entourait été un long champ de mines que je pouvais faire exploser à tout moment. Chaque pas, chaque marche pouvaient continuellement me conduire à une terrible mort. Mais j'en n'étais pas conscient, je n'en avais pas la moindre idée et si un jour le doute frappé mon esprit, une pensée survenait toujours pour éloigner ce doute de ma réalité. C'était ma façon de survivre. Ma façon de ne pas voir la mort partout et garder ainsi ce que tout homme se plait à avoir : l'espoir. C'était cet espoir qui me maintenait en vie. Qui me maintient toujours en vie. C'est l'espoir qui me permet de garder ce qui reste d'humain en moi. Sourire, aider, donner, aimer... Toutes ces choses qui font de moi ce que je suis, tout cela existait grâce à cette lumière. Le parfum amer de la mort pouvait continuer à se dissiper dans l'air, mais jamais il n'arrivera à cacher mon espoir. »

« Il n'y a pas d'amour quand on sait la nature de ses sentiments instables. On ne peut qu'arriver à ce point culminant de la déchirure si on croit que l'amour c'est de l'affection et uniquement ça. Recoller les morceaux d'un coeur brisé est aussi utile que d'essayer de reproduire le monde à la perfection. Il ne sera jamais identique, il ne sera jamais le même. Il y a des différends, des rajouts, des vides. Mais c'est ce coeur brisé, à moitié reconstruit, qui fait de nous ce que nous sommes. Anéanti à jamais pour renaitre lentement dans les houlements douteux de la vie. Le mensonge est comme un pansement. Il recouvre l'amère douleur de notre être pour un jour finir par se décoller et tout dévoiler. Mais si une blessure peut avec le temps guérir, la vérité elle est impassible à toute chose. Elle est constance et elle ne changera jamais. Voilà pourquoi il faut savoir accepter la réalité quand elle est là. C'est le seul moyen d'avancer et de réellement changer les choses. Accepter ce choix procure le plus puissant des courages. La peur n'a plus lieu d'être, d'exister. La peur devient obsolète face au chemin qui se trace sous les paroles de la terrible vérité. »
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Aleksey R. St-James

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